“VENEEM” : une révolution numérique pour la gestion de l’état civil au Burkina Faso
Une nouvelle plateforme voit le jour au Burkina Faso – « VENEEM ». Il s’agit d’un projet porté par le gouvernement burkinabé qui vise à simplifier les procédures, améliorer l’accès aux services publics et réduire les risques de fraude.
VENEEM est une innovante qui a pour objectif de rationaliser les processus de déclaration des faits d’état civil, en particulier dans les formations sanitaires et autres structures locales.
Cette plateforme numérique dénommée VENEEM a été mise en place pour faciliter la gestion des déclarations d’état civil. Présentée par Ousmane Diallo Nacanabo, Commissaire principal de police et Directeur de l’Identifiant unique et de la sécurisation des documents d’état civil, cette plateforme est accessible à la fois sur ordinateurs et smartphones. « VENEEM permet d’enregistrer les actes d’état civil dès leur survenance et de les valider selon les normes en vigueur, conformément au code des personnes et de la famille » a-t-il ajouté.
L’une des caractéristiques majeures de cette plateforme est sa résilience, qui permet la saisie des déclarations même en l’absence de connexion Internet. « Une fois la connexion rétablie, les données sont automatiquement synchronisées et envoyées au centre pour le traitement final », a fait comprendre le commissaire principal de police.
De plus, chaque acte généré sur la plateforme est sécurisé par un identifiant unique à l’état civil, garantissant une traçabilité et une protection accrues des informations. L’utilisation de QR codes pour valider les actes numériques est également un gage de sécurité supplémentaire.
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Ousmane Diallo a expliqué que grâce à cette plateforme, un agent de santé ou un officier d’état civil dans les centres de santé peut initier une déclaration d’état civil qui sera traitée à distance, dans un centre principal. L’acte peut ensuite être imprimé et remis directement aux parents, directement sur place, dans les formations sanitaires. Selon lui, d’ici la fin de l’année 2024, cette technologie sera déployée dans tous les arrondissements de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso et dans la commune de Komsilga, couvrant à la fois les centres principaux et les formations sanitaires.
Avec VENEEM, le Burkina Faso fait un pas de géant vers la modernisation de son système d’état civil, un enjeu clé pour l’administration et la sécurisation des documents officiels.
Oceanne DABONE (Stagiaire) /MoussoNews