VIH/Sida : L’association Aide-moi à Être Mère outille des femmes et jeunes filles sur le leadership transformationnel

L’élimination des inégalités de genre au sein des populations vulnérables par une meilleure protection des droits humains des personnes infectées ou affectées par le VIH préoccupe l’association Aide-moi à Être Mère. Pour y parvenir, elle organise du 20 au 25 février 2024 une session de formation au profit de 20 femmes leaders victimes de VIH sur le leadership transformationnel, plaidoyer et communication sensible au genre et aux droits humains.

Des femmes et des jeunes filles leaders victimes du VIH de la région du Centre du Burkina Faso ont renforcé leurs capacités techniques sur le leadership transformationnel, la stratégie de communication et le plaidoyer basés sur le genre et les droits humains.

Cette initiative de l’Association Aide Moi à être-Mère (AEM) rentre dans le cadre de son projet avec AWDF.

Objectif : Eliminer les inégalités de genre des populations vulnérables par une meilleure protection des droits humains des personnes infectées ou affectées par le VIH.

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Il vise à développer les capacités de 20 femmes leaders victimes du VIH sur le leadership transformationnel, la stratégie de communication et le plaidoyer axés sur le genre et les droits humains.

Pour Ursule Cécile Ilboudo, coordonnatrice des activités du fonds mondial de l’association cette activité est l’occasion pour elle d’outiller et redynamiser les femmes et les jeunes filles leaders infectées par le VIH. « Nous avons voulu cette formation car les femmes et les jeunes filles sont les personnes vulnérables que ce soit en termes de leadership dans nos organisations. Elles sont pour la plupart relayés au second plan et avec cette activité nous souhaitons les motiver à se favoriser sur tous les plans », fait-elle savoir.

Boubié Ido, juriste et expert en droits humains et formateur quant à lui estime qu’il est nécessaire d’outiller les participantes sur les droits humains focus ceux de la femme et de la jeune fille dans un contexte d’insécurité. Mais aussi en matière de genre, de développement et de leadership transformationnel.

« Il s’agit de renforcer leurs capacités en leadership transformationnel qui mobilise et les engagent pour un objectif bien précis. A la fin de la session nous devons avoir des femmes qui battantes qui mobilisent et encouragent leurs semblables à atteindre les objectifs qui leurs sont communs », dit-il.

Les participantes durant cinq jours vont être motivées, redynamiser afin de faire valoir leurs droits dans les organisations et sur tous les plans. 

Mireille Sandrine Bado/MoussoNews