Vivre l’enfer dans son foyer garantit-il le paradis ? une divorcée écrite à son défunt père
Une jeune dame divorcée demande à son père décédé, deux mois avant l’entame de la procédure de divorce de se renseigner auprès de Dieu si vivre l’enfer garantit-il le paradis ? Cette dame, faut-il le souligner est une brave. Une brave qui refuse les normes sociales qui obligent les femmes à rester dans leur foyer même quand elles vivent l’enfer.
Son message
Coucou Papa. Ta petite Aicha a divorcé. Comment vas-tu de là-haut ? Me vois-tu ? Vois-tu ce que nul ne voit ? Comprends-tu maintenant mon côté rebelle quand j’étais petite ? Les anges ont dû sûrement te souffler beaucoup de choses que tes yeux n’ont pu voir de ton vivant. Je ne t’en veux plus. Essais juste de me protéger maintenant…
Beaucoup de choses ont changé un an après ton départ. Deux mois après ton enterrement la procédure de divorce était enclenchée.
Deux mois après TIBSI était lancé. Ta petite Aïcha emploie directement 17 personnes et veille à payer les impôts
Elle a un projet qui portera ton nom plaise à Dieu. Tout n’est pas rose mais la dignité dont tu as fait preuve durant ces moments de maladie m’interdit de rester dans la lamentation.
Sais tu qu’on m’a accablée à cause de mon divorce ? Il semblerait que je sois une mauvaise femme car j’aurai dû tout faire pour rester à cause de mes enfants et que ce sont mes longues études et mes multiples voyages à l’extérieur qui m’ont détournée des normes africaines…
Certaines m’ont même dit qu’en étant divorcée plus personne ne me respectera…
Pendant que tu y es, père, stp demande à Dieu s’il a créé la femme pour être malheureuse…
Demande lui également si une femme divorcée n’a plus aucune valeur à ses yeux…
Et aussi si le fait de vivre l’enfer étant mariée au point d’en mourir garantit-il une place au paradis ?